Description de l'évènement
Arnaud des PALLIERES, France, 2011, 1h40
« Ce film est une improvisation. Un journal de travail. Un poème un peu long fait de morceaux d’autres films, de bouts de phrases, de musiques et de sons, d’un peu de tout. Écrit dans la langue du cinéma. Sans dialogues. Sans commentaire. Muet. Mais bavard aussi parce qu’il raconte beaucoup d’histoires. Une vingtaine. Brèves, infimes et qui mises ensemble font ce qu’on appelle la grande histoire. Ça parle d’Amérique. Donc de nous. Des morceaux de la vie de chacun. Un enfant, son père, sa mère, le lapin, le chien, les fleurs, votre enfance, la mienne, la nôtre. Les Indiens, Christophe Colomb, Apollo, la lune. Chaque personnage dit “je”. C’est le journal intime de chacun. L’autobiographie de tout le monde… »
Voilà comment des Pallières présente son dernier opus, dont Diane Wellington (2010), avait déjà donné la méthode : montage d’archives anonymes au service de récits collectifs pour engranger, bien plus que des savoirs : des sensations, des émotions, et faire mûrir entre elles des greffes inédites. (JPR, catalogue du FiD 2011)
Laisser un commentaire