L’Institut Jean Vigo partenaire du dispositif pédagogique expérimental : « Le Cinéma, Cent Ans de Jeunesse »
Un dispositif international
Le CCAJ permet à des jeunes de 7 à 18 ans de vivre une expérience unique de cinéma alliant découverte des films et pratique. En France, mais aussi dans plusieurs autres pays, des ateliers se déroulent de septembre à juin, autour d’une même question de cinéma. Chaque groupe est co-animé par un enseignant et un professionnel du cinéma, et travaille la question de l’année. Les jeunes sont invités à voir des extraits de films, à tourner des exercices, et à réaliser un court métrage qu’ils viendront présenter à La Cinémathèque française, en juin.
Le CCAJ, c’est aussi un réseau internationalde partenaires culturels qui participent autant à la réflexion autour du projet pédagogique qu’à sa coordination au plan local (région, pays). À la croisée de plusieurs projets éducatifs européens, cette plate-forme ouvre un espace de réflexion et d’échanges (pays participants : Allemagne, Argentine, Belgique, Brésil, Bulgarie, Espagne, Finlande, France, Inde, Japon, Lituanie, Mexique, Portugal, Royaume-Uni).
L’Institut Jean Vigo coordonne deux ateliers :
Avec l’école François Arago de Bompas
Avec le Collège Jean Moulin de Perpignan
Des ateliers cinéma
Le projet se déroule sur toute une année scolaire. Les ateliers ont lieu dans les établissements (écoles, collèges, lycées), ils sont menés conjointement par un enseignant (ou une équipe) et un intervenant professionnel. Tout au long de l’année les séances alternent le visionnage de films en salle et l’analyse d’extraits de film avec des exercices pratiques et la réalisation d’un court film collectif.
Une question de cinéma, des règles du jeu
L’originalité du projet consiste à définir un cadre général et des règles du jeu formulées chaque année en concertation avec les partenaires des différents pays.
Quel que soit l’âge ou leur lieu de vie, les enfants travaillent tous sur une même question, qui les fédère et leur sert d’angle d’attaque pour découvrir le cinéma (par exemple : la couleur, le point de vue, montrer ou cacher, pourquoi bouger la caméra ?…)
En prêtant attention à un paramètre en particulier, en prenant conscience des enjeux qui y sont attachés, on invite les élèves à élargir leur approche du cinéma. Après avoir vu des films en salle et analysé les extraits qui ont été repérés sur le sujet, les élèves réalisent dans un premier temps des exercices individuels.
Ce n’est qu’une fois que chacun s’est frotté au sujet de l’année que la classe commence à travailler à la réalisation d’un film-essai collectif, en suivant des indications scénaristiques.
Des échanges et des rencontres, des temps de formation pour les adultes
L’ensemble des participants adultes impliqués dans les ateliers (enseignants et intervenants) se retrouve à trois reprises au cours de l’année :
Septembre/octobre : 2 journées de formation et de réflexion à la Cinémathèque française pour aborder et préciser la question de cinéma qui servira de fil rouge au travail mené dans les ateliers, à travers le visionnage et la comparaison de séquences de films choisies dans toute l’histoire du cinéma et les différentes cinématographies.
Mars-avril : bilan d’étape à mi-parcours, organisé à la Cinémathèque française ou dans d’autres structures culturelles associées au dispositif en région ou dans les pays.
Juin : projection publique des films réalisés dans les ateliers, en présence des élèves, à la Cinémathèque française puis dans chaque structure culturelle dans les régions et les pays.
Enseignants, intervenants, partenaires culturels forment une véritable communauté de réflexion au sein de laquelle il est possible de confronter des méthodologies et de partager des approches pédagogiques.
Enseignants, intervenants, partenaires culturels forment une véritable communauté de réflexion au sein de laquelle il est possible de confronter des méthodologies et de partager des approches pédagogiques.
POUR EN SAVOIR PLUS :
http://blog.cinematheque.fr/100ans20162017/