Description de l'évènement
Pat Garrett and Billy the Kid
Sam PECKINPAH, USA, 1973, 2h02
En 1881, au Nouveau-Mexique, dans le repaire de Fort Summer, Pat Garrett retrouve Billy, son ancien compagnon de route, et lui annonce qu’il est devenu shérif. Pat lui recommande alors de quitter les environs, sinon il sera dans l’obligation de l’éliminer. Billy ignore son conseil. Commence alors une poursuite impitoyable entre le policier et le jeune hors-la-loi… Pas de héros positifs ni de mission noble ici, mais un monde amoral, violent, où chacun s’arrange comme il peut pour survivre. Billy n’a rien du bandit d’honneur. Quant à Pat, en se rangeant du côté de la loi, il renie sa jeunesse pour mieux vieillir, mais se tue d’une certaine manière.
Le film est un beau et âpre lamento sur une amitié amoureuse, ses jeux de miroirs, ses retournements. Il vaut aussi pour ses accents traînants et rocailleux. Et, cerise sur le gâteau, on y voit et entend Bob Dylan en personne. Le film raconte également la fin d’un monde. La critique a forgé une étiquette pour caractériser les nouveaux westerns de la fin des années 60 et des années 70 : western crépusculaire. Pat Garrett et Billy le Kid en est un parfait exemple.
Sc. : Rudolph Wurlitzer ; Image : John Coquillon ; Mus. : Bob Dylan ;
Int. : James Coburn, Kris Kristofferson, Bob Dylan, Kathy Jurado…
18h30 : Conférence La violence dans le western
Conférence de Jocelyn Dupont, maître de conférence en cinéma américain à l’UPVD
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