Description de l'évènement
Meghe Dhaka Tara
Ritwik Ghatak, Inde 1960, 2h
Après la Partition des Indes, une famille de réfugiés du Bengale survit misérablement à la périphérie de Calcutta. Le père, instituteur à l’origine, est paralysé par une fracture et ne peut plus travailler. La fille aînée, Nita, qui donne des cours particuliers et tente simultanément de continuer ses études, est la seule à ramener un peu d’argent à la famille. Alors que Sanat est amoureux d’elle, elle renonce à l’épouser pour continuer à assurer la subsistance de ses proches…
Étoile cachée est le chef-d’œuvre de la filmographie déjà merveilleuse de Ritwik Ghatak. C’est aussi le premier film de sa trilogie consacrée à la Partition des Indes (avec Mi-bémol et La Rivière Subamarekha). Chaque plan est richement composé dans la profondeur de champ, tout comme la bande sonore, aux accents souvent oniriques, oscille entre la subjectivité des personnages et la réalité des situations.
Sc. : Ritwik Ghatak, Samiran Dutta, d’après une histoire de Shaktipada Rajguru
Image : Dinen Gupta ; Musique : Jyotirinda Moitra
Int : Supriya Chowdhury, Anil Chatterjee, Gyanesh Mukherjee, Bijon Bhattacharya, Gita Dey
Du 19 avril au 10 mai
Six chefs-d’œuvre du mélodrame
L’Institut Jean Vigo vous propose 6 films représentatifs des différents mouvements du mélodrame : un grand classique muet de David W. Griffith, deux mélodrames dits flamboyants américains des années 50 mais aussi trois propositions (française, japonaise et indienne) qui prouvent l’universalité du mélodrame au cinéma.
Le melodrame au cinema
A l’origine, le mélodrame est un genre théâtral dramatique et populaire qui signifie étymologiquement drame avec musique.
Transposé à l’écran, le genre souffre, depuis ses débuts, d’une utilisation péjorative restreignant le « mode mélodramatique » à une manipulation des émotions du public.
Pourtant, si les films mélodramatiques reprennent la figure de la victime, ils tendent aussi à s’orienter vers le spectaculaire et le romanesque par le biais de situations imprévues et scènes de conflits de pouvoir et de sentiments.
Souvent lié à la tragédie, les thèmes principaux du « mélo » tournent autour de l’innocence persécutée, de la foi trahie et de l’amour contrarié. Le tout dans une imagerie où lyrisme et onirisme restent de mise.
L’arrivée du technicolor lui permet, enfin, d’utiliser la couleur comme ressort central de son expressivité par une esthétique romantique et éclatante.
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