Description de l'évènement
An affair to remember
Leo McCAREY, USA, 1957, 1h55
Nickie Ferrante et Terry McKay font connaissance sur le transatlantique qui les ramène de Naples à New York. Lui, vient d’annoncer ses fiançailles avec une héritière en vue, Lois Clarke. Elle, doit épouser Kenneth Bradley, un richissime texan. Mais les circonstances les rapprochent : après avoir vainement tenté de s’éviter, ils tombent amoureux l’un de l’autre et décident de rompre leurs fiançailles respectives. Ils se retrouveront six mois plus tard au sommet de l’Empire State Building, à cinq heures précises.
Elle et lui est le remake, par le même réalisateur, d’un film datant de 1938 (Love Affair). Le cinéaste retournant, ici, un film dont il était insatisfait dans le but de lui faire profiter des nouveaux attraits de la technique (la couleur, le cinémascope et un grand nombre de chansons).
Sc. : Leo McCarey et Delmer Daves, d’après une histoire de Mildred Cram
Image : Milton Krasner ; Musique : Hugo Friedhofer
Int : Cary Grant, Deborah Kerr, Richard Denning, Neva Patterson, Cathleen Nesbitt…
Du 19 avril au 10 mai
Six chefs-d’œuvre du mélodrame
L’Institut Jean Vigo vous propose 6 films représentatifs des différents mouvements du mélodrame : un grand classique muet de David W. Griffith, deux mélodrames dits flamboyants américains des années 50 mais aussi trois propositions (française, japonaise et indienne) qui prouvent l’universalité du mélodrame au cinéma.
Le melodrame au cinema
A l’origine, le mélodrame est un genre théâtral dramatique et populaire qui signifie étymologiquement drame avec musique.
Transposé à l’écran, le genre souffre, depuis ses débuts, d’une utilisation péjorative restreignant le « mode mélodramatique » à une manipulation des émotions du public.
Pourtant, si les films mélodramatiques reprennent la figure de la victime, ils tendent aussi à s’orienter vers le spectaculaire et le romanesque par le biais de situations imprévues et scènes de conflits de pouvoir et de sentiments.
Souvent lié à la tragédie, les thèmes principaux du « mélo » tournent autour de l’innocence persécutée, de la foi trahie et de l’amour contrarié. Le tout dans une imagerie où lyrisme et onirisme restent de mise.
L’arrivée du technicolor lui permet, enfin, d’utiliser la couleur comme ressort central de son expressivité par une esthétique romantique et éclatante.
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