Description de l'évènement

Mark COUSINS, Grande Bretagne/Italie, 2015, 1h25

Le film emboîte le pas et l’oeil de D. H. Lawrence qui, en 1921 entreprend avec son épouse Frieda un voyage en Sardaigne pour fuir l’Angleterre industrialisée et chercher la sensation du soleil sur sa peau.
De ce périple méditerranéen, celui qui deviendra en 1928 le scandaleux auteur de Lady Chatterley tire un journal sur lequel s’appuie le réalisateur pour retrouver les points de vue de Lawrence -au propre comme au figuré. Il les contextualise, les confronte à ceux d’autres artistes passés ou contemporains, à ceux de personnalités réelles ou fictives. qui apparaissent dans un générique initial citant pêle-mêle : Mme Cézanne, Mona Lisa, Giorgio Morandi, Rembrandt, les Mamuthones de Mamoiada, Musolini, Gramsci, des moutons et Pasolini.

Le film prend la forme d’une lettre adressée à Lawrence, tutoyé et appelé Bert. Intimité avec un mort, proximité avec un homme qui n’aimait pas son siècle, collusion entre passé et présent, le film est un savant montage d’extraits de films, de tableaux de maîtres, de séquences documentaires sur les rites païens ou chrétiens de l’île résonnant avec d’autres désirs du grand écrivain, celui du corps des hommes primitifs, en particulier.

« Un film non pas sur un voyage ou sur une île mais sur le rapport sensuel, électrique au monde, et sur la médiation par l’Art, postulant que l’initiale D. (dont on oublie qu’elle est celle de David) peut tout autant être celle de Désir ». Elise Padovanie, Zibeline, juillet 2015

En partenariat avec Imago Publica

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