Cycle Jim Jarmusch
Les 19 et 24 septembre
Dès son film de fin d’études, Permanent Vacation (1980) et ses premiers longs métrages officiels, Stranger than Paradise (1984), Down by Law (1986), Jim Jarmush s’impose comme une figure incontournable du cinéma indépendant new yorkais. Déambulations de personnages souvent désoeuvrés filmées de manière très inventive et avec humour, successions de petits riens interrompus par des événements ou des comportements inattendus resteront des constantes de son cinéma.
Avec Mystery Train (1988) et plus encore Night on Earth (1990), Jarmusch radicalise sa tendance à construire des films segmentés qui réapparaîtra régulièrement, dans Broken Flowers (2004) et Paterson (2015).
Enfin, le cinéaste américain a surpris beaucoup de ses admirateurs en s’attaquant à des genres cinématographiques qui ne semblaient pas appartenir à son univers, le western (Dead Man, 1995), le film policier (Ghost Dog, 1998), les films de vampires ou de zombies (Only Lovers Left Alive, 2012, et Dead Don’t Die, 2019). Quel que soit le genre, Jarmusch en propose une approche personnelle, son comptable en route vers l’ouest ou son tueur à gages imprégné de culture japonaise sont des créations originales.
Les Films :
Jeudi 19 septembre à 19h30 :
Down by Law, Jim JARMUSCH, USA, 1986, 1h47
Int : John Lurie, Tom Waits, Roberto Benigni…
Dans une prison de Louisiane, deux détenus qui partagent la même cellule se détestent et souffrent de cette cohabitation forcée. Les rejoint un petit Italien volubile, mais ne maîtrisant pas la langue, insupportable et attachant. Les trois hommes réussissent à s’évader et commencent un périple compliqué dans les bayous…
Cinéaste de l’errance, Jim Jarmusch traite de manière très originale et avec beaucoup d’humour cette cavale atypique.
Précédé du court métrage Coffee and Cigarettes : Strange to Meet You
Mardi 24 septembre à 19h30 :
Mystery Train, Jim JARMUSCH, USA, 1989, 1h50
Int : Yuki Kudo, Steve Buscemi, Screaming Jay Hawkins, Joe Strummer…
À Memphis, trois histoires évoluent en parallèle autour d’un hôtel de seconde zone : l’une montre un couple de jeunes rockers japonais en pèlerinage dans la ville d’Elvis Presley, l’autre présente une jeune veuve italienne venue chercher le cercueil de son mari, la dernière suit un groupe d’autochtones passablement éméchés…
On retrouve avec plaisir ce qui fait le charme des premiers films de Jim Jarmusch : décontraction, créativité, humour et une bande-son concoctée par un connaisseur !
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