Les origines du vampire, si elles ne sont pas cinématographiques, sont pourtant liées de près au 7eme art. Invention littéraire, le vampire naît en effet quasiment en même temps que la machine des frères Lumière. En décembre 1895 se déroule la première projection du cinématographe, l’Entrée du train en gare de La Ciotat, et moins de deux ans plus tard, en 1897, est publié Dracula de Bram Stoker, ouvrage fondateur du mythe. Cette exposition de 19 affiches revisite ce mythe, ô combien cinématographique, à partir de films réalisés depuis les années 60 jusqu’à nos jours. En tout premier lieu, nous retrouvons bien sûr, les grands classiques du genre Dracula prince des ténèbres de Terence Fisher ou Une messe pour Dracula de Peter Sasdy avec l’incarnation même du prince des ténèbres, l’acteur Christopher Lee. Parmi les classiques notons également le grand film mexicain Les proies du vampire de Francisco Mendez, le Nosferatu de Werner Herzog avec le délirant Klaus Kinski (hélas nous n’avons pas celui de Murnau) ou Dracula et les femmes de Freddie Francis, grand spécialiste du genre. Les années 70 étant propices à tous les délires, le Du sang pour Dracula, produit par Andy Warhol et réalisé par Paul Morrissey mélange vampirisme, érotisme et gore tandis que Harry Kumel offre à Delphine Seyrig dans un film très «arty», le rôle d’une comtesse Bathory manipulatrice, lesbienne et… vampire. Les films de vampires ont également suscité nombres de parodies. Le bal de Vampires de Roman Polanski en est sûrement la plus célèbre et la plus réussie, mais il ne faudrait pas oublier Dracula père et fils de Edouard Molinaro, avec quand même Christopher Lee et l’inénarrable Bernard Menez, Le vampire de ces dames de Stan Dragoti ou Dracula, mort et heureux de l’être de Mel Brooks. Enfin les années 90 amènent du sang neuf au film de vampires puisque des grand admirateurs comme John Landis (Innocent Blood), John Carpenter (Vampires), Wes Craven (Un vampire à Brooklyn) ou Francis Ford Coppola (Dracula) ramènent le genre sur le devant de la scène.Exposition conçue et réalisée par l’Institut Jean Vigo à partir de ses collections.Tarifs et conditions de location : Les frais de transport et d’assurance clou à clou sont à la charge de l’exposant. Pour les tarifs de location et tout autre renseignement merci de prendre contact avec Laurent Ballester ou Jacques Verdier :Institut Jean Vigo Arsenal – 1 rue Jean Vielledent 66000 Perpignan Tél: 04 68 34 09 39 Fax: 04 68 35 41 20 ou par courriel : Laurent Ballester : laurent.ballester@inst-jeanvigo.eu Jacques Verdier : jacques.verdier@inst-jeanvigo.eu L’exposition «Les Vampires» consiste en 20 affiches entoilées. Voici, ci-dessous, les informations sur les films et les affiches représentés : Nosferatu, fantôme de la nuit (Nosferatu, Phantom der Nacht)
de Werner Herzog, Allemagne/France 1979 Dimension: 160×120 Graphiste: Paladin Procédé d’impression: Offset Dracula (Bram Stoker’s Dracula) Les Lèvres Rouges Dracula père et fils Dracula prince des ténèbres (Dracula, prince of darkness) Malenka la vampire (Malenka) Le Bal des vampires (Dance of the vampires) Du sang pour Dracula (Dracula cerca sangue di vergine e mori di sete !) Dracula et les femmes (Dracula has risen from the grave) Blacula le vampire noir (Blacula) Le Vampire et le sang des vierges (Die Schlangengrube und das Pendel) de Harald Reinl, Allemagne 1969 Dimension: 160×120 Graphiste: Saukoff Procédé d’impression: Offset Le Vampire de ces dames (Love at first bite) Les Proies du vampire (El Vampiro) Des filles pour un vampire (L’ultima preda del vampiro) Une messe pour Dracula (Taste the blood of Dracula ) Dracula 73 (Dracula A.D. 72) Dracula, mort et heureux de l’être (Dracula, dead and loving it) Innocent blood Vampires Un vampire à Brooklyn (Vampire in Brooklyn) |