Actualité internationale aidant, quand le mot de fanatisme est évoqué, c’est à l’Islam et à son terrorisme que vont nos premières pensées. Un fanatisme religieux donc, qui, s’il prend aujourd’hui des allures de 11 septembre ou de régime taliban, s’est montré sous bien d’autres formes au cours de l’histoire de l’humanité. Cette exposition ne se veut pas exhaustive, mais se propose de rappeler que l’Islam ne détient pas le monopole de l’obscurantisme fanatique même si Jamais sans ma fille sur le régime iranien ou My Son the Fanatic sur la montée de l’islamisme intolérant en Grande Bretagne sont là pour nous rappeler une actualité brûlante. Si nous nous retournons sur notre histoire on ne peut que constater les ravages du christianisme en la matière. Les Croisades d’abords, même si elles sont tournées en dérision avec Brancaleone, l’Inquisition ensuite avec La folie histoire du monde et Le nom de la rose, sans oublier le puritanisme qui envoyait la femme adultère ou «pécheresse» sur le bûcher comme dans Les amants du nouveau monde ou Les diables et Mère Jeanne des anges, évoquant tous deux l’affaire des possédés de Loudun. La Saint Barthélemy est évoquée dans les deux versions de La reine Margot. De manière assez plaisante chez Jean Dréville avec force filles dénudées jetées dans la Seine, sanglante, tragique et théâtralement mise en scène chez Patrice Chéreau. Les révoltes chouannes ne sont pas publiées puisque trois films les évoquent : Chouans de Philippe de Broca, Vent de Galerne et le plus ancien mais plus romantique Les révoltés de Lomanach. Enfin dans l’actualité récente mais déjà de «longtemps» le problème irlandais avec Some Mother’s Son.Le fanatisme religieux c’est aussi tous ces prédicateurs «illuminés» qui prospèrent aux États-Unis tel Le Malin ou les sectes tristement célèbres, dont celle de Guyana, pour son «suicide» collectif. Si Mélanie Griffith a du mal à faire son enquête dans le New-York des fondamentalistes juifs, nous terminerons l’évocation de cette thématique par Pharaon qui nous renvoie dans des temps plus anciens et nous montre des prêtres faire assassiner un pharaon trop progressiste. On peut s’interroger alors sur les limites entre fanatisme et pouvoir. Où commence le politique et où finit le religieux aussi bien pour les inquisiteurs, les ordonnateurs de Saint Barthélemy, les chouans ou les régimes islamistes. Raspoutine était-il fou ou avide de pouvoir? C’est cette frontière ténue que se propose d’explorer «Le fanatisme politique», une autre exposition proposée par l’Institut Jean Vigo.Exposition conçue et réalisée par l’Institut Jean Vigo à partir de ses collections. Les frais de transport et d’assurance clou à clou sont à la charge de l’exposant.Pour les tarifs de location et tout autre renseignement merci de prendre contact avec Laurent Ballester ou Jacques Verdier : Institut Jean Vigo Arsenal – 1 rue Jean Vielledent 66000 Perpignan Tél: 04 68 34 09 39 Fax: 04 68 35 41 20 ou par courriel : Laurent Ballester : laurent.ballester@inst-jeanvigo.eu Jacques Verdier : jacques.verdier@inst-jeanvigo.eu L’exposition «Le fanatisme religieux» consiste en 18 affiches entoilées. La reine Margot de Jean Dréville, Italie/France 1954 Dimension: 160×120 Graphiste: non signalé Procédé d’impression: Lithographie La reine Margot Chouans ! Le Malin (Wise Blood) Mère Jeanne des anges (Matka Joanna od aniolów) Mon fils, le fanatique (My Son the Fanatic) Vent de galerne Les diables (The Devils) Les amants du Nouveau Monde (The Scarlet Letter) Le Nom de la rose (Der Name der Rose) de Jean-Jacques Anneaud, France/Italie/Allemagne 1986 Dimension: 160×60 Graphiste: Tactics / Michel Gayout / Philippe Druillet Procédé d’impression: Offset Les Révoltés de Lomanach Brancaleone (L’armata Brancaleone) Une étrangère parmi nous (A Stranger Among Us) Pharaon (Faraon) La folle histoire du monde (History of the World: Part I) Guyana, la secte de l’enfer (Guyana: Crime of the Century) Justinien Trouvé, ou le bâtard de Dieu Jamais sans ma fille (Not Without My Daughter) |