On dit souvent que ce sont les étrangers qui véhiculent les clichés sur la France. Soixante millions de touristes viennent chaque année visiter le pays des 340 fromages, du bon vin et des jolies femmes. Sa position géographique et ses nombreuses régions aussi différentes les unes des autres renvoyaient, il y a encore quelques années, à une certaine idée de la douceur de vivre.L’Institut Jean Vigo vous fait voyager dans cette France des années 30 aux années 60, avec ses Tours Eiffel, ses Côtes d’Azur, sa «bonne bouffe» et son comique troupier. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont pas toujours les cinéastes étrangers qui vont véhiculer ces clichés, mais bien notre bon cinéma hexagonal. Si l’on retrouve à ce palmarès des piliers d’un certain cinéma «commercial» français, on y croise également des cinéastes aussi importants que Jacques Tati, Marcel Pagnol ou Julien Duvivier.Il semble que la France cinématographique se limite à trois lieux géographiques: Paris, Marseille / Côte d’Azur et le petit village «gaulois». De notre capitale on retiendra des tours Eiffel et des Sacré Cœur en très grand nombre. Du Paris «coquin» on n’oubliera pas le quartier Pigalle et son Moulin Rouge. Du Paris banlieusard on s’attardera sur les guinguettes où «guinchent» des ouvriers avec casquette tombant sur l’œil. Et Paris, c’est aussi Coco Chanel et la haute couture, la môme Piaf et notre BB nationale. Avant de devenir une «Parisienne», Brigitte Bardot fut révélée au cinéma dans un film tourné à St Tropez.Quelques années plus tard le personnage du «gendarme» sera fixé dans l’imaginaire collectif par Louis de Funès, dont la carrière même pourrait passer pour un cliché. Marcel Pagnol immortalisera la gouaille provençale et marseillaise, grâce aux talents de Raimu et de Fernandel et de toute une troupe de seconds rôles flamboyants. Quant aux américains, ce sont dans les luxueux décors des palaces et des casinos de Cannes, Nice ou Monaco qu’ils installent leurs intrigues. Ces palaces sont à mille lieux de cette France profonde, faite de petits villages et de bals populaires où l’on roule à bicyclette, que l’on soit facteur ou coureur de Tour de France. On ne saurait parler de la France sans évoquer également son art de la gastronomie, sa cuisine au beurre… ou à l’huile et sa mythique baguette de pain. Enfin, pour terminer, nous évoquerons un genre cinématographique typiquement français, le comique troupier, particulièrement vivace dans les années 30, à qui Fernandel donna ses lettres de noblesse. On peut d’ailleurs se demander si, uniforme oblige, Louis de Funès et son «Gendarme de St Tropez» ne seraient pas une survivance à peine modernisée de cette tradition bien hexagonale. Exposition conçue et réalisée par l’Institut Jean Vigo à partir de ses collections. Tarifs et conditions de location : Institut Jean Vigo L’exposition «Ces clichés qui ont fait la France» consiste en 22 affiches entoilées. Voici, ci-dessous, les informations sur les films et les affiches représentés : Jour de fête de Jacques Tati, France 1949 Dimension: 160×120 Graphiste: René Péron Procédé d’impression: Offset La cuisine au beurre La femme du boulanger Rêve de Monte Carlo La main au collet (To catch a thief) Le gendarme de Saint-Tropez Un de la légion Les Cracks Paris 1900 Ma tante d’Honfleur A nous deux Paris Minuit, place Pigalle de Roger Richebé, France 1934 Dimension: 160×120 Graphiste: Marcel Procédé d’impression: Lithographie Moulin Rouge Paris coquin Montmartre qui tourne Montmartre sur Seine Chanel solitaire Une parisienne La belle équipe Le bal des pompiers L’Héritier du bal Tabarin La maison de campagne |